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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 12:08

Ayant assisté à beaucoup de concerts, j'ai acquis la certitude qu'il existait quelque part un guide du parfait emmerdeur. Certains semblent en effet avoir porté cette pratique à un niveau si élevé, qu'il me parait impossible d'imaginer que cette capacité ne résulte pas d'une longue évolution, transmise et perfectionnée de génération en génération par le biais d'un savant manuel (le livre, pas le portugais). J'ai donc tenté de reconstituer ici les principaux commandements de cet ouvrage, en observant le comportement de ces insupportables nuisibles :


- si vous arrivez en retard, ne restez pas bêtement debout en attendant que le morceau finisse. Empressez-vous de gagner votre place.


 - l'absence de ponctualité n'empêche pas la politesse. Si pour gagner votre place, vous devez faire lever toute la rangée, excusez-vous. Envers chaque personne. Articulez distinctement "Pardon Monsieur", "Pardon Madame". Et un petit geste d'excuse vers le pianiste sur scène ne sera pas de trop non plus. C'est la moindre des choses.


- une fois installé, en sueur et à bout de souffle, indiquez subtilement à votre voisin le motif de votre retard, afin de vous mettre à l'abri de tout reproche : "Pffff, saleté de périph' "


- si vous êtes vous-même pianiste, faites le savoir : n'hésitez pas à dire par exemple à la personne qui vous accompagne que vous jouez ce morceau plus vite. Pas la peine de le dire à voix basse


- si vous connaissez le morceau, chantez ! Et battez la mesure ! Tous ces ignorants doivent savoir que la personne sur scène n'est pas le seul musicien !


- si vous n'aimez pas un morceau, ou qu'il vous paraît trop long, profitez-en pour aller aux toilettes. A l'entracte il y a toujours du monde, c'est très pénible.


- si vous avez oublié d'acheter du lait pour tata Chantale ou que votre chien kiki a une otite, n'attendez pas la fin du morceau pour en faire part à la personne qui vous accompagne. C'est très agréable de discuter avec une musique de fond.


- à la fin d'un morceau que vous connaissez, applaudissez dès la dernière note, en hochant la tête d'un air connaisseur.


- si vous n'avez pas apprécié la prestation, faites la moue, prenez un air blasé et critiquez ouvertement le musicien. N'hésitez pas à indiquer votre version de référence, en choisissant de préférence un nom méconnu à consonnance russe, et en y adjoignant une date lointaine "ça ne vaut pas la version de dimietrovinovitch en 1923". Vos voisins seront impressionnés par l'ampleur de vos connaissances et se sentiront bien ignorants !


- si vous avez reconnu le bis, n'attendez pas la fin du morceau pour le dire, et dites-le assez fort pour être entendu de tous les malheureux incultes autour de vous. Etre cultivé n'empêche pas d'être généreux

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 10:35

Vous ne savez pas draguer ?

Face à votre dulcinée, vous vous trouvez toujours fort dépourvu quand la bise ne vient pas ?

Eh bien dansez maintenant, google vole à votre secours !

Mais que voilà une introduction poétique, badine et printanière ! ...C'est pitoyable...

 

Certains d'entre vous savent peut-être qu'il est possible de personnaliser sa page d'accueil google, en y incorporant toute sorte de gadgets plus ou moins étranges.

Mon préféré reste sans conteste "La citation d'amour du jour". Ca part d'une excellente inspiration, à savoir collecter toute une série de belles citations en rapport avec ce noble sentiment, dans toutes les langues et dans tous les styles.

 

Bien ! Mais c'était sans compter sur la puissance de "Google translate", l'outil de traduction automatique de google, qui transforme ce paisible bouillon de culture en un truculent chaos grammatical !

Je vous fais donc profiter de quelques citations d'amour de google.

N'hésitez pas à les envoyer par SMS à votre moitié, qui vous en sera reconnaissante !

 

 

"Il y a en nature de l'homme, une inclination secrète et mouvement, vers l'amour de d'autres, qui s'il ne soit pas dépensé sur quelqu'un ou uns, doth s'écarte naturellement vers beaucoup, et des hommes de maketh deviennent humanitaire et charitable ; comme" Francis Bacon

 

"L'amour est un moment qui les bouts pour toujours…" Julie Wittey

 

"L'amour est un mot, quels sujets est le raccordement que le mot implique." The Matrix Revolutions

 

"L'amour est tout comme un sauvage a monté ; beau et calme, mais voulant dessiner le sang dans sa défense." Mark A. Overby

 

 

Pour utiliser ces phrases avec un maximum d'efficacité, look lover obligatoire. Le poney est en option par contre.

 

lov.jpeg

 

 


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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 21:02

Si vous avez lu quelques articles précédents sur ce blog, et que vous êtes arrivé à un degré de perplexité que vous pensiez insurpassable vis à vis de l'espèce humaine, voilà une petite distraction qui peut vous montrer que la connerie humaine en a encore sous le pied !

 

Si vous êtes ici, c'est que, en toute logique, vous savez utiliser le moteur de recherche le plus célèbre du web. Si ça n'est pas le cas, contactez moi d'urgence, et vous serez la vedette incontestée de mon prochain article !
Vous avez donc peut-être remarqué que lorsque vous tapez quelques mots, google vous propose quelques suggestions correspondant aux recherches les plus effectuées.
Du coup cette merveille technologique peut se transformer en un effrayant outil d'analyse de l'esprit tordu de nos congénères.


Petite démonstration. Un premier essai avec le mot "sauter" donne d'ores et déjà des résultats pleins de promesses :

1
On notera l'improbable "sauter sauter sauter"


Fort de ces premiers résultats, je décide de pousser plus loin l'expérience :


2 Bon, donc là, je pense que ça mérite qu'on s'y attarde un peu.


Notons déjà le premier résultat : "sauter sur un requin", situation de la vie courante bien connue de tout un chacun, qui justifie pleinement son rang de recherche la plus fréquente.

req.jpeg

 

 

De même, d'après l'avant-dernier résultat, google vous dit également : il y a de fortes chances pour que vous ayez voulu dire "sauter sur une poutre depuis un cheval". Dans le mille, monsieur Google !


En effet qui ne s'est jamais demandé comment sauter sur une poutre depuis un cheval, comment attaquer un ours avec un kinder bueno ou autres banalités du quotidien.
Aucun problème donc.


De même, je ne vois aucune raison de qualifier de maboules les personnes grâce auxquelles les mots "danser sur un " aboutissent à un perturbant "danser sur un champignon".

3
Je vous laisse poursuivre l'expérience sur des voies plus scabreuses si le coeur vous en dit. Personnellement, je n'en ai pas le courage...

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 17:25

Après l'échec de l'esperanto, l'homme ne s'est pas laissé abattre. C'est ainsi que dans un élan de mondialisation mêlée de débilité est né le franglais, langage quasi-officiel de toute entreprise qui se respecte.

Je n'avais jamais remarqué la dégénérescence sournoise de cette langue, qui, il faut le reconnaître, est déjà prometteuse à la base sur le plan de la connerie.
Jusqu'au jour où cette révélation m'est apparue, au détour d'une phrase quatrième-dimensionesque de l'un de mes chefs :
"J'ai vu ton mail. Je vais en discuter avec les autres et on se fait un reunioning demain matin !"
Non, ne vérifiez pas l'encodage de la page, vous avez bien lu le mot "reunioning".
Il aurait aussi pu dire "on se réunione", forme qui dérive directement de cet étrange substantif anglo-franco-saxon...


En tout cas avec l'émergence de la Chine sur les marchés, j'ai hâte de découvrir les richesses linguistiques du frandarin !

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 17:01

Etant du genre assidu, je poursuis avec opiniâtreté la mise à jour régulière de ce blog, au rythme effrené d'une fois tous les 2 ans donc.
Bon, la mise à jour de cette année sera un peu plus complète.


En gros, les actions sont les suivantes :

  • - je reprends les quelques articles qui existaient
  • - j'ajoute quelques nouveaux articles
  • - j'insère quelques images, car avec l'émergence des réseaux sociaux, force est de constater que les illettrés sont de plus en plus nombreux.
  • - j'ajoute une rubrique un peu fourre-tout, avec des liens vers des contenus d'autres sites (vidéos, articles etc...)
  • - j'ajoute une petite rubrique de "Brèves"


Si malgré ça je n'arrive pas à tenir ce blog à jour, c'est que je suis officiellement une grosse larve.

 

50414_111867234113_1227835_n.jpg

 

A suivre...

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 20:31

Quand on en a marre du stress du métro, rien de tel qu'un bon trajet en bus pour se relaxer.

20h12 : Arrivée à l'arrêt de bus.
Prochain passage : 4min.
Cool !

20h14 : Tentative de communication héroïque du clochard Dédé, qui tente de m'expliquer le concept de son nouveau système politique propre à apporter le bonheur à l'humanité : "Faudrait un pays juste pour les étrangers ! Ils ont droit à une place dans ce monde, merde ! Mais qu'y viennent pas piquer la mienne par contre !".
Prochain passage : 4min.
Ah ?

20h17 : Entrée de la redoutable Lucienne* dans la conversation
"Monsieur pour boire y'a des bistros".
Prochain passage : 5min.
Pas glop...
*dans un souci de préservation de l'anonymat, et pour éviter que ça chambre à la maison de retraite, le prénom a été modifié

20h19 : Cohabitation de plus en plus difficile de Dédé et Lucienne, qui me prennent tour à tour à témoin, me permettant ainsi de progresser de manière spectaculaire dans l'art délicat du bottage en touche
"Ben non faut pas boire dans les transports...Ben oui les étrangers...".
Qu'est ce qu'il fout ce bus ?!

20h20 : Arrivée du bus sous les acclamations de Dédé
"Regardez ca ! Encore un chauffeur étranger ! Heureusement que je prends pas le bus !".
Evidemment...

20h32 : Nouvelle intervention exceptionnelle de Lucienne, aux prises avec un jeune plein d'avenir
"Mais madame franchement pas besoin de me lever ! Y'a une place juste là !"
"Oui mais j'ai mon sac avec mes courses. Je peux pas le poser par terre"
"Mais madame prenez le sur vos genoux, j'sais pas moi"
"Et un peu de respect hein, jeune homme, apprenez la politesse au lieu de prendre de la drogue"

20h37 : Lucienne s'en va en grommelant s'installer vers deux places libres, mais "Je vais écrire à la RATP moi, c'est pas normal qu'on se fasse agresser comme ça dans les transports en commun"

20h43 : Je descends du bus au moment de l'arrivée d'un nouveau protagoniste tout à fait prometteur, avec toute la panoplie du jeune en pleine crise existentielle, du jean slim à la coupe mullet en passant par les écouteurs laissant filtrer des sons pas vraiment cristallins
"Madame vous pouvez enlever votre sac pour que je puisse m'asseoir ?"

C'est combien déjà l'abonnement Velib ?

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 08:50

Les abrutis, c'est comme les coins à champignons, c'est toujours quand on s'y attend le moins qu'on tombe dessus. Et c'est toujours ceux-là les meilleurs.

En attendant des amis, je me suis assis à la terrasse d'un café. J'observais tranquillement la faune environnante, tout en repoussant les avances d'un pakistanais avec un bouquet de roses ("Non merci ! Je suis tout seul, qu'est ce que vous voulez que j'en fasse ?!"), quand mon attention a été attirée par une reflexion à la table derriere moi.

En tournant discretement la tete, j'ai tout de suite reconnu le simplet de compétition, avec la chemisette à carreaux bien rentrée dans le jean, la quarantaine bien tassée, le regard bovin...le vrai quoi. J'ai eu droit pendant 20 minutes à une farandole de réflexions toutes plus affolantes les unes que les autres, qui révèlent des influences philosophique à mi-chemin entre Madame Meursault de la boucherie Meursault et Jean-Mi du bar PMU de l'avenue de la République. Je vous en livre quelques unes tout à fait brutes. J'étais pour ma part à mi-chemin entre me rouler par terre sur le trottoir et me tirer une balle dans la bouche.

"De toute façon, moi je sens bien que dans 100 ans le président ca sera un ordinateur"

"Tu sais là où y'a les escaliers horizontals ?" (c'est ton encéphalogramme qui doit etre vachement horizontal...)

"Ben oui mais quand meme, quand tu regardes, la vente des DVD explose seulement depuis 10 ans" (et vive les DVD des années 60)

"Baaaa de toute façon dans le métro les gens ils se parlent plus, ils sont tous là à lire leur play-boy ou je sais pas quoi" (???)

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 10:51

Apres avoir passé une semaine à faire le mariol en Ardèche, je retrouve avec joie la connerie extra-terrestre qui fait le bonheur de tout un chacun dans notre capitale.

J'appelle un cabinet de radiologie afin de prendre rendez-vous.
Apres m'avoir infligé pendant 5 minutes une musique qui ferait passer Diam's pour une mélodiste de talent, une voix suave me demande de taper 1 pour le service scanner, 2 pour le service IRM, 3 pour le service echographie, 4 pour le service radiologie.
Je tape donc 4, et c'est parti !

"Bonjour, je voudrais prendre rendez-vous"
"Rendez-vous pour quoi ?"

(...une table pour 5, en terrasse s'il vous plaît)

"Une radio par exemple"
"De quoi ?"
"Une radio du pied"
"Lequel ?"

La vache !!! ca rigole pas avec les subdivisions de services chez eux !
On est d'abord aiguillé vers le bon type d'imagerie, radiologie dans mon cas. Ensuite, ca dépend de la partie du corps (bras, tete, oreille, petit orteil, poil pubien etc...) et finalement, y'a meme un tri entre le côté droit et le côté gauche...
Pourquoi pas haut et bas aussi ? moi c'est le pied du bas qui me fait mal...

"Le gauche"
"Alors oui j'ai une place à 17h"

J'y vais ce soir donc. Si sur la porte y'a marqué "Service de radiologie du pied gauche" (Senestropodoradiologie ?), promis je prends une photo.

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 23:11

C'est qu'ils sont contagieux, ces cons...

Je suis allé passer une journée à Roland Garros, pour voir perdre nos petits français. En arrivant, je croise une ouvreuse qui me propose un programme :

"C'est combien ?"
"4 euros, et pour un euro supplémentaire, vous recevez une petite radio qui vous tient informé de tout ce qui se passe sur les cours. Ca vous intéresse ?"

...Bof...C'est quand meme pas donné.

"Non merci, je vais prendre juste le programme"
"Ah ? bon..."

Bon voila que je passe pour un pingre maintenant. Essayons de rattraper le coup.

Je lui tends un billet de 5 euros
"Voila, et gardez la monnaie", réplique que j'assaisonne d'un malicieux clin d'oeil du meilleur goût.

Elle me regarde, sans rien dire...

*Reflexion intense*

Ah tiens oui, je suis con...

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 22:03

La grande classe, c'est bien évidemment d'aller au supermarché pour acheter un truc unique, de préférence bien voyant. Mon préféré ca reste quand meme le paquet de 24 rouleaux de papier toilette, avec un nom qui chante et qui fleure bon la provence.
Forcément, impossible de faire un achat pareil sans tomber sur un dérangé. "Une" en l'occurence...


Ne trouvant pas le rayon adéquat, j'aborde une vendeuse en train de mettre des articles en rayon :

"Excusez moi, je cherche le papier toilette s'il vous plait"

Elle me détaille de haut en bas, et avec un sourire et un petit clin d'oeil, me sort cette réplique qu'il faut bien qualifier de completement surnaturelle :

"Mais voyons, un beau jeune homme comme vous, ca n'utilise pas ce genre de chose"

C'est bien connu...

"C'est pas pour moi, c'est pour un pote pas beau"

Oui, dans ces cas là, faut pas être contrariant...

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